Les procédures d’obtention des visas Schengen sont souvent complexes et coûteuses, poussent de nombreux pays à négocier des accords d’exemption avec l’UE, une démarche dans laquelle les nations du Golfe se montrent particulièrement actives.
Lors du premier sommet officiel entre l’Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) tenu en Belgique, les six pays membres du CCG à savoir l’Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar ont profité de cette rencontre pour réitérer leur souhait d’obtenir une exemption des visas pour leurs ressortissants.
Cette requête témoigne de la volonté des pays du Golfe de renforcer leurs liens avec l’Europe, tant sur le plan économique que culturel.
Des avancées progressives vers la libéralisation des visas Schengen
L’Union européenne a déjà démontré son ouverture à assouplir les conditions d’entrée pour certains pays du CCG.
Les Émirats arabes unis ont franchi une étape majeure en obtenant une exemption totale de visa, devenant ainsi les pionniers parmi les nations du Golfe.
L’Arabie saoudite, Oman et Bahreïn bénéficient quant à eux depuis avril d’un régime privilégié, permettant à leurs citoyens d’obtenir des visas Schengen à entrées multiples valables cinq ans.
Ces mesures constituent un prélude encourageant vers une possible exemption générale.
Le dialogue entre l’UE et le CCG sur la question des visas reflète une dynamique de rapprochement mutuel.
Le Conseil de l’Union européenne souligne la nécessité de mettre en place un « accord d’exemption de visa sécurisé et mutuellement bénéfique ».
Cette approche prudente mais constructive suggère que les deux parties cherchent à équilibrer les avantages d’une circulation facilitée avec les impératifs de sécurité.