La Bulgarie, nouveau membre de l’espace Schengen, prend des mesures concrètes pour optimiser ses procédures de délivrance de visas.
L’initiative a été annoncée par Miroslav Borshosh, ministre du Tourisme bulgare.
Elle se matérialise par la création d’un groupe de travail dédié à la coordination entre les différentes institutions impliquées dans la délivrance des visas touristiques et professionnels.
Cette démarche traduit la volonté du gouvernement bulgare de lever les obstacles administratifs freinant le développement du secteur touristique.
« L’adhésion à l’espace Schengen représente une opportunité qu’il nous faut saisir avec détermination », a déclaré le ministre Borshosh, qui s’engage personnellement dans ce processus de transformation.
Son message aux acteurs économiques est clair : le ministère se positionnera comme un partenaire actif dans cette transition.
Par ailleurs, la Bulgarie entend faciliter le recrutement de travailleurs étrangers pour répondre aux besoins du secteur et assurer sa compétitivité à long terme.
En parallèle, le pays membre de l’espace Schengen poursuit ses efforts pour obtenir l’exemption des visas avec les États-Unis d’ici 2026.
C’est un objectif qui va encore nécessiter beaucoup d’effort.
Et pour cause, le taux de refus des demandes de visas reste un point critique : pour intégrer le programme d’exemption américain, ce taux doit être inférieur à 3%.
En 2023, les autorités américaines ont accordé 20 601 visas aux ressortissants bulgares.