Les nouvelles ne sont pas très reluisantes pour Yaoundé. Les États-Unis ont procédé à des changements dans leur politique de visas pour le Cameroun.
Le président américain Donald Trump semble plus que jamais, déterminé à reprendre en main la politique migratoire des États-Unis.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, de nouvelles mesures se succèdent pour durcir les conditions d’entrée sur le territoire américain.
Les pays africains semblent les plus touchés par ces nouvelles mesures américaines en matière d’immigration.
Alors que le chef d’État américain a signé le mois dernier un décret interdisant l’entrée aux États-Unis des ressortissants de 12 pays dont le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée-Équatoriale…, une nouvelle mesure cible à nouveau d’autres pays africains.
En effet, les États-Unis ont décidé de réduire la durée de validité des visas pour les ressortissants de trois pays africains.
Parmi les trois pays africains concernés par cette mesure, figure le Cameroun.
En effet, Washington a décidé de réduire la durée de validité de visas pour le Cameroun et de limiter le nombre d’entrées pour la majorité des voyageurs.
Selon la nouvelle mesure, les visas non diplomatiques délivrés aux ressortissants camerounais seront désormais à entrée unique et valables seulement trois mois.
»Les citoyens camerounais qui obtiennent avec succès un visa de tourisme, d’affaires, d’échange ou d’étudiant se verront désormais délivrer un visa à entrée unique, valide pour trois mois, avec des frais de délivrance considérablement réduits de 35 dollars US ou leur équivalent en FCFA (au lieu de 215 dollars) à payer uniquement si le visa est approuvé.
Les visas de travail temporaire sont également désormais délivrés pour une entrée unique, valide trois mois, avec des frais réduits de 45 dollars », a fait savoir l’ambassade des États-Unis au Cameroun sur son site officiel.
Un énorme changement qui vient restreindre les conditions d’entrée des ressortissants camerounais sur le sol américain.
Par ailleurs, en dehors du Cameroun, les deux autres pays concernés par cette nouvelle mesure sont l’Éthiopie et le géant ouest africain : le Nigeria.