Visas pour les États-Unis : Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, Bénin… voici ce qui peut sauver les 26 pays africains de la fin

Visas pour les États-Unis : Côte d'Ivoire, Cameroun, Sénégal, Bénin

Crédits photo : US Ambassy / Algerie

Pas de visas ; voilà comment l’administration Trump envisage d’interdire l’entrée aux États-Unis pour les citoyens de 36 pays supplémentaires dont font partis la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Sénégal, le Bénin et bien d’autres.

Concrètement, cette mesure toucherait particulièrement l’Afrique avec 26 nations concernées. Un mémo du département d’État donne 60 jours à ces pays pour se conformer aux nouvelles exigences américaines.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a signé ce document interne le samedi 14 juin 2025. Il établit une liste de 36 pays qui pourraient faire l’objet d’une interdiction totale ou partielle d’entrée sur le territoire américain. Cette extension marquerait une escalade significative dans la politique migratoire restrictive de l’administration Trump.

Les pays africains représentent la majorité des nations visées par cette potentielle interdiction de voyager. Parmi eux figurent des partenaires stratégiques des États-Unis comme l’Égypte, Djibouti, le Nigeria et l’Éthiopie. D’autres pays des Caraïbes, d’Asie centrale et du Pacifique complètent cette liste inquiétante.

Le mémo officiel fixe une échéance stricte : mercredi 8 heures du matin pour que ces gouvernements présentent un plan d’action initial.

Ils disposent ensuite de 60 jours pour satisfaire aux nouvelles exigences établies par le département d’État américain. Cette procédure accélérée laisse peu de temps aux pays concernés pour s’adapter.

Ce qui peut éviter aux 26 pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Sénégal et le Bénin une suspension des visas pour les États-Unis

Des solutions concrètes existent pour éviter l’interdiction de visas américains qui menace 25 pays africains. La Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Sénégal, le Bénin et 21 autres nations ont 60 jours pour mettre en place des réformes urgentes. Plusieurs mesures spécifiques peuvent les sauver de cette catastrophe diplomatique annoncée par l’administration Trump.

L’amélioration des documents d’identité constitue la priorité absolue pour ces pays. Les États-Unis exigent des « autorités gouvernementales compétentes » capables de produire des papiers d’identité fiables.

Concrètement, cela signifie moderniser les systèmes d’état civil, sécuriser l’impression des passeports et former le personnel administratif. Ces réformes techniques peuvent sembler complexes mais restent réalisables en 60 jours avec une volonté politique forte.

La lutte contre la fraude gouvernementale représente un autre défi majeur à relever. Washington dénonce la « fraude généralisée » dans certaines administrations africaines.

Par conséquent, ces pays doivent renforcer les contrôles internes, auditer leurs services de délivrance de documents et sanctionner les agents corrompus. Des mesures de transparence renforcée peuvent également rassurer les autorités américaines sur la fiabilité des procédures.

Le contrôle des dépassements de visas offre une voie d’amélioration immédiate. De nombreux citoyens de ces pays restent illégalement aux États-Unis après l’expiration de leur visa. Les gouvernements africains peuvent donc créer des campagnes d’information pour sensibiliser leurs ressortissants.

Ils peuvent également mettre en place un suivi des voyageurs et des accords de rapatriement avec Washington.

L’acceptation de ressortissants de pays tiers expulsés constitue une solution d’atténuation efficace. Le mémo américain précise qu’un pays « disposé à accepter des ressortissants de pays tiers expulsés des États-Unis » peut compenser d’autres préoccupations. Cette mesure diplomatique permet de montrer sa coopération avec les autorités américaines en matière de contrôle migratoire.

La signature d’un accord de « pays tiers sûr » représente une option stratégique importante. Ce type d’accord permet aux États-Unis de renvoyer des demandeurs d’asile vers ces pays partenaires.

En échange, Washington peut assouplir certaines restrictions de visas. Cette solution gagnant-gagnant renforce les relations bilatérales tout en résolvant le problème des visas.

La réforme des programmes de citoyenneté par investissement s’avère pareillement cruciale. Plusieurs pays africains proposent des « passeports dorés » contre des investissements financiers sans obligation de résidence. Les États-Unis considèrent cette pratique comme un risque sécuritaire. Par conséquent, ces nations doivent soit supprimer ces programmes, soit ajouter des exigences de résidence strictes.

La surveillance des activités antisémites et anti-américaines nécessite une attention particulière. Le mémo évoque des « activités antisémites et anti-américaines » menées par des ressortissants de ces pays sur le sol américain. Les gouvernements africains peuvent donc renforcer la surveillance de leurs citoyens à l’étranger et coopérer avec les services de renseignement américains.

La diplomatie préventive peut également jouer un rôle déterminant. Les ambassadeurs de ces pays à Washington doivent multiplier les contacts avec le département d’État. Des négociations directes permettent souvent de trouver des compromis acceptables pour les deux parties. La transparence et la communication restent essentielles dans ce processus.

Le respect des échéances fixées par Washington conditionne le succès de ces démarches. Les pays ont jusqu’à mercredi 8 heures pour présenter leur plan d’action initial. Puis ils disposent de 60 jours pour mettre en œuvre les réformes demandées. Cette contrainte temporelle exige une mobilisation gouvernementale exceptionnelle.

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