Les demandeurs de visas pour la France en provenance d’Algérie viennent de recevoir une excellente nouvelle de Paris.
En effet, un important changement dans le processus de demande de visas Schengen pour la France s’annonce pour les ressortissants d’Algérie.
Concrètement, à partir d’avril 2025, la gestion des demandes de visas sera confiée à un nouveau prestataire, Capago International.
Ce faisant, il marque la fin de la collaboration avec VFS Global et TLS Contact.
Il faut savoir que cette transition est synonyme d’une simplification significative des procédures pour les demandeurs algériens.
Un changement de procédure de visas vers la France avantageux pour les ressortissants d’Algérie
Cette entreprise française, déjà présente dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique, apporte une expertise reconnue dans la digitalisation des processus administratifs, la gestion des visas et la collecte des données biométriques.
L’objectif affiché est d’optimiser le traitement des demandes grâce à une digitalisation accrue des services.
Les chiffres récents montrent clairement l’importance de cette réforme : en 2023, les Algériens ont déposé 279 005 demandes de visas auprès de la France, représentant 58,8% de l’ensemble de leurs demandes Schengen.
Cette préférence marquée pour la France, loin devant l’Espagne (127 534 demandes) et l’Italie (26 188 demandes), justifie d’autant plus cette modernisation du service.
Le nouveau dispositif prévoit un système de prise de rendez-vous en ligne permettant aux demandeurs de choisir parmi quatre centres : Alger, Constantine, Oran et Annaba.
Capago International assurera l’ensemble du processus, de la réservation en ligne à la collecte des données biométriques, en proposant une assistance personnalisée tout au long de la procédure.
Les statistiques de 2023 révèlent un taux d’approbation encourageant de 66% pour les demandes algériennes auprès de la France, plaçant l’Hexagone en deuxième position des pays Schengen les plus favorables aux ressortissants algériens, juste derrière la République tchèque (69,1%). Ce taux dépasse la moyenne générale de l’espace Schengen qui s’établit à 63%.