Dans un geste diplomatique significatif, l’ambassade de France à Lomé a annoncé une refonte majeure de sa politique de visas, ouvrant de nouvelles perspectives pour les étudiants et entrepreneurs togolais.
Cette annonce, faite lors des célébrations du 14 juillet 2024, marque un tournant dans les relations franco-togolaises et promet de faciliter considérablement les échanges entre les deux nations.
L’ambassadeur Augustin Favereau, dans un discours empreint d’optimisme, a dévoilé les contours de cette nouvelle approche.
Les étudiants, particulièrement ceux de l’Université de Kara, ainsi que les cadres d’entreprises, bénéficieront désormais d’une procédure de visa simplifiée.
Cette décision, fruit d’une collaboration étroite avec les partenaires togolais, vise à fluidifier le processus de délivrance des visas pour ces catégories clés.
Pour les entrepreneurs, les changements sont déjà tangibles. Depuis le 1er juillet 2024, les délais de dépôt ont été réduits à un minimum de 15 jours, avec la possibilité de planifier des voyages jusqu’à six mois à l’avance.
Cette flexibilité accrue devrait dynamiser les échanges économiques entre le Togo et la France, offrant aux acteurs économiques togolais de nouvelles opportunités sur le marché européen.
Au-delà de la question des visas, l’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de la France dans divers secteurs cruciaux pour le développement du Togo.
Dans le domaine de la santé, des projets de modernisation des hôpitaux universitaires de Lomé et Kara sont en cours, avec la perspective d’étendre l’école du service de santé militaire pour inclure une formation en soins infirmiers.
Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de coopération, englobant également le soutien aux arts et à la culture.
L’ambassadeur a souligné le financement de nombreux projets artistiques et formations, témoignant de l’engagement de la France dans le rayonnement culturel du Togo.
Bien que ces changements soient accueillis positivement, ils soulèvent des questions sur l’équité du système de visas Schengen en général. La simplification pour certaines catégories pourrait-elle préfigurer une refonte plus large, bénéficiant à d’autres groupes comme les chercheurs ou les acteurs de la société civile ?
En conclusion, cette évolution de la politique des visas de la France pour les togolais apparaît comme un pas significatif vers une coopération renforcée, promettant des échanges plus fluides et une relation bilatérale plus dynamique.