Visas étudiants pour la France : mauvaise nouvelle pour les Africains

La France rejette les visas des étudiants de ce pays d'Afrique

Crédit Photo : Icilome

Mauvaise surprise pour les étudiants africains candidats voulant avoir des visas pour aller en France. Les autorités françaises réclament dorénavant un dépôt de garantie aux ressortissants non-européens demandant un visa étudiant.

L’objectif a été annoncé ; celui de s’assurer que ces jeunes disposent des ressources suffisantes pendant leur séjour.

Des conditions pour l’obtention des visas étudiants pour la France bien plus sévère

Bien que le montant exact de ce dépôt n’ait pas encore été précisé, l’annonce a créé la consternation parmi de nombreux aspirants africains aux universités françaises.

Ceux-ci craignent que cette nouvelle barrière financière ne complique un peu plus leur mobilité académique vers l’ancienne puissance coloniale.

Car les candidats aux visas étudiants doivent déjà justifier de ressources minimum pour subvenir à leurs besoins pendant un an en France. Cette exigence passe désormais à un an et demi de revenus environ, en y ajoutant ce mystérieux dépôt de garantie.

Autre complication, ce dernier ne sera remboursé aux étudiants qu’à certaines conditions bien précises. Notamment le respect scrupuleux des dates de départ après l’expiration du visa, ou encore un changement de statut migratoire vers un permis de travail par exemple.

Les candidats africains qui échoueraient à remplir toutes les conditions risquent ainsi de perdre ces fonds, qui peuvent représenter jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Une épée de Damoclès pesant sur leur tête et celle de leurs sponsors pendant toute la durée de leurs études.

Ces nouvelles tracasseries administratives et financières imposées par la France surviennent au moment où le pays cherche justement à attirer plus d’étudiants étrangers, dont des Africains francophones.

Pourtant, en parallèle, Paris ne cesse de durcir l’accès à ces fameux visas étudiants, entre dépôt de garantie et batteries de justificatifs en tout genre.

Une stratégie pour le moins contradictoire qui risque de refroidir bon nombre de candidats du continent. Ceux qui rêvent de venir étudier dans l’ex-métropole devront désormais franchir des obstacles de plus en plus infranchissables.

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