La France a gagné une somme incroyable en Afrique concernant la délivrance du visa Schengen.
Entre 2015 et 2025, la France aurait encaissé près de 243,6 millions d’euros en frais liés à des demandes de visa Schengen rejetées, selon des données relayées par plusieurs médias.
Un montant impressionnant qui représente plus de 159,8 milliards de francs CFA, payé par des milliers de demandeurs, principalement africains.
Ces frais non remboursables alimentent un système jugé injuste, où les candidats à l’immigration financent, sans le vouloir, leur propre exclusion. Ce que certains appellent déjà le « business de la frustration migratoire » soulève une indignation croissante sur le continent africain.
Les chiffres officiels du ministère français de l’Intérieur confirment une tendance haussière des refus de visas : 578 687 en 2024, contre 506 611 en 2023, et 194 181 en 2021.
Durant la période 2017–2019, on comptait en moyenne 4,3 millions de demandes par an, avec entre 537 000 et 686 000 refus.
Parallèlement, le tarif des visas de court séjour (type C) n’a cessé d’augmenter : passé de 60 à 80 € en 2020, puis 90 € en 2024. Résultat : les pertes financières pour les demandeurs se creusent, sans aucun remboursement possible en cas de rejet.
En 2023 à elle seule, les Africains recalés au visa Schengen ont perdu environ 56,3 millions d’euros, soit plus de 36,9 milliards de francs CFA.
L’Algérie arrive en tête des pays les plus touchés avec 166 200 refus, soit 13 millions d’euros perdus. Suivent le Maroc (11 millions €), l’Égypte (3,7 millions €), le Nigeria (3,4 millions €), la Tunisie (3,1 millions €) et le Sénégal, dont les ressortissants ont perdu environ 2,11 millions d’euros, soit 1,38 milliard de francs CFA.
Cette somme colossale gagné par la France dans la délivrance de visa Schengen en Afrique alimente les débats sur la toile.