Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre touchant 193 professions en Norvège, la chance pour les travailleurs étrangers de décrocher un visa Schengen s’amplifie significativement.
Le rapport EURES 2023 sur les pénuries et les surplus de main-d’œuvre place la Norvège parmi les six pays européens les plus affectés par ce phénomène, aux côtés des Pays-Bas, de la Belgique, de la Roumanie, de la Slovénie et de la France.
Cette situation offre une conjoncture favorable aux candidats étrangers dans des secteurs variés tels que le nettoyage, la restauration, l’hôtellerie, les services personnels, l’informatique, la santé, la construction et l’ingénierie.
Parmi les professions les plus recherchées figurent les éboueurs, les aides de cuisine, les grutiers, les bouchers, les monteurs en structures métalliques, les carreleurs, les agents de sécurité, les pompistes, les serveurs et les opérateurs de centres d’appels.
La santé ; plus de chance d’avoir un visa Schengen
Le domaine de la santé mérite une attention particulière, la Norvège affichant une forte dépendance aux médecins étrangers.
Les praticiens spécialistes, les sages-femmes et les infirmiers sont particulièrement demandés, plaçant le pays aux côtés de l’Irlande et de la Suisse en termes de recrutement international dans ce secteur.
Pour les candidats potentiels, il est important de noter que le coût de la vie en Norvège est relativement élevé.
Selon Numbeo, les dépenses mensuelles pour une personne seule s’élèvent à environ 1 100 euros, hors loyer. Ce dernier peut varier de 812 euros en périphérie à 1 112 euros en centre-ville pour un appartement d’une pièce.
Cette situation de pénurie offre donc une chance unique aux travailleurs qualifiés dans ces secteurs d’obtenir plus facilement un visa Schengen et de s’établir en Norvège.
Cependant, les candidats doivent soigneusement évaluer leur capacité à s’adapter au coût de la vie local avant de se lancer dans cette aventure professionnelle nordique.