Visa Schengen : cette nouvelle politique de l’UE va coûter plus de 26 milliards à ce pays africain

visas Schengen

Credit Photo : RepublicofTogo

C’est un coup de massue à plusieurs milliards qui se prépare pour l’Algérie dont les habitants souhaitent décrocher un visa Schengen.

Selon les informations de nos confrères de SchengenVisaInfo, les frais de demande de visa pourraient en effet grimper de 80 à 90 euros dans les prochains mois, soit une hausse brutale de 12,5%.

Une décision aux lourdes conséquences financières pour les ressortissants algériens.

L’augmentation des frais du visa Schengen : une addition de plusieurs milliards pour l’Algérie

Si elle est entérinée par Bruxelles, cette augmentation porterait le total de leurs dépenses annuelles à près de 36,8 millions d’euros en moyenne, soit plus de 26 milliards de francs CFA.

Un bond considérable par rapport aux 32,8 millions déboursés ces 5 dernières années. Il faut dire que les Algériens figurent parmi les plus gros demandeurs de visas Schengen.

Des frais de dossier qui représenteraient ainsi près du tiers (31%) du salaire mensuel moyen dans le pays, évalué à 290 euros en 2023 selon Trading Economy.

Un fardeau financier d’autant plus difficile à accepter que les autorités algériennes n’ont pas leur mot à dire sur ces tarifs, fixés unilatéralement par l’UE.

Alors même que d’autres pays bénéficient d’accords préférentiels, comme l’Arménie ou l’Azerbaïdjan qui ne paient que 35 euros par demande.

Pour Alger, l’addition pourrait ainsi atteindre des sommets en 2024. En 2019 déjà, avant le Covid, la facture avait dépassé les 60 millions d’euros avec près de 670 000 demandes.

Un montant qui risque une nouvelle fois d’exploser cette année, au grand dam des ressortissants algériens.

Retrouvez l’essentiel de l’actualité sur notre compte Tiktok.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp