Le président américain Donald Trump a présenté le 3 avril la « Gold card », un visa permanent pour les Etats-Unis, sur le modèle des cartes vertes, vendu à 5 millions de dollars(près de 3 milliards de Fcfa), avec son visage dessus.
« Pour 5 millions de dollars(près de 3 milliards de Fcfa), elle pourrait être à vous », a-t-il lancé à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.
« Je suis le premier acheteur », a ajouté le milliardaire républicain, précisant que cette « carte dorée Trump » serait disponible d’ici deux semaines.
Un programme similaire, l’EB-5, existe déjà pour des ressortissants étrangers effectuant des investissements d’un certain montant aux Etats-Unis.
Mais selon l’administration de Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration clandestine l’une de ses priorités, il est sujet à trop de fraudes et doit être remplacé par la carte dorée.
« Les gens riches arriveront dans ce pays en achetant cette carte. Ils seront riches, ils auront du succès, ils dépenseront beaucoup d’argent, ils paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de monde », avait présenté le président en février.
Il avait alors avancé que les Etats-Unis pourraient bénéficier de la vente d’environ un million de ces cartes, voire plus.
Donald Trump soutient ainsi que les Etats-Unis pourraient bénéficier de « la vente peut-être d’un million de ces cartes » afin de réduire la dette du pays.
Or, « la législation actuelle n’autorise qu’un maximum de 10.000 visas EB-5 par an », souligne Mme Dalal-Dheini.
Pour modifier ce quota, l’intervention du Congrès serait une fois encore indispensable.
Avec AFP