Le Népal vient de franchir un grand pas vers la facilitation des voyages pour les ressortissants africains en adoptant une nouvelle forme de visa.
En effet, le vice-Premier ministre népalais Narayan Kaji Shrestha a officiellement lancé aujourd’hui le système de visa électronique (e-visa) dans le but affiché d’attirer plus de touristes étrangers dans son pays.
Cette nouvelle procédure permet désormais aux Africains de faire leur demande de visa en ligne, sans avoir à se déplacer physiquement à l’ambassade.
Un gain de temps considérable qui devrait booster le tourisme en provenance du continent.
Déjà testé avec succès depuis août dernier, l’e-visa népalais est entré en vigueur après trois années de développement technologique.
Le e-visa, une aubaine pour les voyageurs dont les Africains
Dorénavant, voyager au Népal depuis l’Afrique subsaharienne s’annonce beaucoup plus simple.
Comme l’a déclaré le directeur de l’Immigration Rudra Singh Tamang : « Les touristes n’auront plus besoin de se rendre à l’ambassade pour obtenir un visa, ni de faire la queue à leur arrivée à l’aéroport ».
En effet, il leur suffira de remplir un formulaire en ligne, joindre une photo d’identité numérisée et payer les frais électroniques pour recevoir quasi instantanément leur autorisation de voyage.
Si le e-visa népalais n’est pas encore totalement déployé au niveau international, le pays entend bien le généraliser dans les prochaines semaines.
Une excellente nouvelle pour de nombreux Africains francophones comme les Sénégalais, Ivoiriens ou Camerounais rêvant de découvrir le « toit du monde » et l’Himalaya, mais qui étaient jusqu’à présent refroidis par la lourdeur des démarches administratives.
Le Népal emboîte ainsi le pas à un nombre croissant de pays. C’est le cas de l’Inde, du Sri Lanka, de la Turquie ou encore de l’Azerbaïdjan qui proposent déjà un système de visa en ligne à l’attention des citoyens africains, contribuant à renforcer les échanges touristiques Sud-Sud.
Cette nouvelle facilité confirme la volonté du gouvernement népalais d’ouvrir son pays au tourisme international, et notamment en provenance du marché africain jugé porteur.
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