Le documentaire de Vinicius Jr sur Netflix a suscité la controverse à cause d’une séquence impliquant un club de LaLiga.
En effet, Valence envisagerait d’intenter une action en justice contre Netflix à la suite de la diffusion du documentaire Baila, Vini, qui met en scène la star du Real Madrid.
Le club affirme que le film donne une image erronée de ses supporters en les présentant comme racistes lors d’un match qui s’est déroulé au stade de Mestalla le 21 mai 2023.
Baila, Vinicius Jr suscite la controverse
Le documentaire, dont la première a été diffusée sur Netflix aujourd’hui, retrace la carrière de Vinicius Jr et ses rencontres avec le racisme dans le football.
Sur sa page Instagram officielle, Vini a déclaré : “Un jeune de 24 ans qui réalise un documentaire, ça a l’air bizarre, non ? Ma carrière est loin d’être terminée, une biographie maintenant n’aurait pas de sens. Mais j’ai réfléchi et j’ai vu que j’avais déjà quelque chose à dire, qu’il y avait déjà une histoire à raconter. Puisse-t-elle inspirer.
Le sourire est mon identité Aujourd’hui, je raconte en plaisantant les malheurs de mon enfance. C’était pourtant une histoire difficile. Les larmes me montent aux yeux rien qu’en pensant à ce que serait ma vie sans le football.
Merci à tous ceux qui m’ont permis de vivre cette expérience”.
Le documentaire, dont le nom se traduit par “Dance, Vini” de l’espagnol à l’anglais, permettra aux téléspectateurs de mieux connaître l’un des plus grands footballeurs brésiliens de l’histoire récente.
Cependant, un segment controversé comprend des images du match de 2023 entre Valence et le Real Madrid, au cours duquel Vinícius a été expulsé après une altercation avec le joueur de Valence Hugo Duro.
Dans le film, les sous-titres suggèrent que les supporters de Valence ont scandé “Mono, mono ! (Singe, singe ! ndlr)” à l’encontre de Vinícius.
Cependant, le Valencia CF soutient que le véritable chant était “Tonto, tonto ! (Idiot, idiot ! ndlr)”, ce qui a été confirmé par des enquêtes ultérieures.
Le club affirme que le documentaire généralise injustement les actions de quelques individus à l’ensemble des supporters.
Considérations juridiques et réponse de Valence
Le Valencia CF a reconnu que trois supporters avaient été identifiés et condamnés pour des gestes racistes lors du match susmentionné, et qu’ils avaient été condamnés à 8 mois de prison et à 2 ans d’interdiction de stade.
Malgré cela, le club maintient que ces individus ne représentent pas l’ensemble de la communauté des supporters.
À la lumière du portrait dressé par le documentaire, l’équipe juridique de Valence évalue les actions potentielles contre Netflix pour diffamation et fausse déclaration, selon Diario AS.
Le club avait précédemment refusé à Netflix l’accès au stade de Mestalla pour le tournage, citant des préoccupations concernant le contrôle de la narration et l’atteinte potentielle à la réputation.