Cela fait des semaines que le célèbre footballeur nigérian, Victor Osimhen, se retrouve souvent à la une des informations, parce qu’il n’a pas encore trouvé un club.
Il est l’un des attaquants les plus talentueux du football mondial, mais malgré son statut de meilleur joueur africain, les grands clubs européens hésitent à le recruter à prix d’or.
Des transferts vers le Paris Saint-Germain, la Juventus, Chelsea, Arsenal et Manchester United ont été évoqués, mais aucun ne s’est concrétisé.
Malheureusement, les fenêtres de transfert des deux dernières années ont montré qu’un certain nombre de facteurs font réfléchir les clubs à deux fois, et à moins que ces éléments ne soient pris en compte, Osimhen risque de devenir un talent de premier plan coincé dans les limbes du transfert.
Le salaire d’Osimhen suscite des inquiétudes
Tout d’abord, le gros éléphant dans la pièce. Selon Fabrizio Romano, spécialiste des transferts, Osimhen chercherait à obtenir un salaire net de 12 millions d’euros par an.
Cela signifie qu’après impôts, tout club qui le recruterait devrait débourser environ 500 000 euros par semaine, ce qui ferait de lui le deuxième joueur le mieux payé de la Premier League, à égalité avec Mohamed Salah, qui vient de signer à Liverpool.
Personne ne dit qu’Osimhen ne vaut pas cher. Mais la vérité, c’est que seule une poignée de clubs en Europe peut même rêver de payer de tels salaires.
Ces clubs, le Real Madrid, le PSG et une poignée de géants de la Premier League, ont également tendance à être extrêmement méticuleux lorsqu’ils lancent ce genre d’argent, et ils ont tous soit déjà quelqu’un au poste d’avant-centre, soit envisagent d’autres solutions moins coûteuses.
Il ne s’agit même pas de cupidité. Après tout, l’homme a refusé 35 millions d’euros par an de la part d’Al Hilal, un contrat qui aurait fait de lui l’un des athlètes les mieux payés de la planète.
Mais maintenant qu’il a montré que l’argent n’est pas son moteur, s’il veut vraiment rester en Europe et rester sous les feux de la rampe de la Ligue des champions, il devra peut-être faire preuve d’un peu de souplesse en ce qui concerne ses exigences salariales. Car pour l’instant, il est exclu du marché dans lequel il veut prospérer.
L’environnement d’Osimhen
Pour les joueurs de la stature d’Osimhen, l’entourage compte beaucoup, en particulier pour les grands clubs qui sont prêts à risquer le type d’argent qu’Osimhen exige en termes d’indemnités de transfert et de salaires. Il ne s’agit pas seulement de soutien personnel, mais aussi de la manière dont votre cercle proche se comporte dans les espaces publics et en ligne.
L’écosystème du football moderne ne pardonne pas et les clubs ont désormais des départements entiers dédiés à la surveillance de la perception publique des joueurs, de leur présence en ligne et même du comportement de leurs proches.
Lorsque vos soi-disant amis ou associés sont des personnalités des médias sociaux qui essaient de profiter de votre célébrité, font des déclarations ou agissent comme des porte-parole officieux, cela se répercute sur vous, que vous le vouliez ou non.
La bande de copains d’Osimhen a même poussé un journaliste turc à se lamenter sur ses dépenses pour son entourage et à se demander si cela n’a pas eu un impact sur ses exigences salariales.
Les amis de Victor Osimhen n’ont peut-être pas de mauvaises intentions, mais leur habitude de parler en son nom, ou même d’être perçus comme tels, crée une atmosphère de chaos. Et le chaos rend les clubs nerveux.
Lorsque des influenceurs font les gros titres en utilisant votre nom ou en jetant l’opprobre sur des prétendants potentiels, cela donne l’impression que vous êtes accompagné d’un drame.
Les clubs qui investissent des centaines de millions n’achètent pas seulement des joueurs, ils achètent des récits, une image de marque, une tranquillité d’esprit, et Osimhen doit protéger sa marque avec plus de soin.
La représentation d’Osimhen manque de tranchant
Enfin, l’homme à la table des négociations : Roberto Calenda. L’agent d’Osimhen a fait un travail admirable en le faisant passer de Lille à Naples et en guidant son ascension vers la célébrité.
Mais aujourd’hui, alors que les enjeux sont plus importants que jamais, il est peut-être temps d’envisager un changement d’approche.
La situation actuelle d’Osimhen nécessite non seulement un bon négociateur, mais aussi un courtier en puissance. Quelqu’un qui entretient des relations profondes et de confiance avec les plus grands clubs européens.
Quelqu’un qui peut placer stratégiquement un client comme Victor Osimhen non pas dans n’importe quel club, mais dans le bon club, aux bonnes conditions, avec le bon discours.
Dans le monde du football d’aujourd’hui, il ne suffit pas d’acheter le joueur, il faut aussi construire son image, gérer les médias, contrôler le bruit et jeter des ponts dans les coulisses.
La finesse requise ici pourrait aller au-delà de ce que Calenda a toujours apporté à la table.
Il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte que les plus grands mouvements dans le monde du football aujourd’hui sont négociés non seulement par des agents, mais aussi par des équipes de relations publiques d’élite, des avocats spécialisés dans le sport et des représentants de méga-agences qui savent jouer aux échecs, et non aux dames.
Malheureusement, Victor Osimhen est peut-être coincé dans les limbes parce que sa représentation ne fait pas vibrer la corde sensible des puissances qu’il souhaite rejoindre.
Si c’est le cas, il est peut-être temps d’agrandir son équipe ou de prendre la décision difficile de changer de direction.