Tanzanie : la police lance une enquête après une vidéo virale de vi0l collectif présumé

Côte d'ivoire faux commissaire

Crédit Photo : Le Nouveau Gabon

La police tanzanienne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête après la diffusion d’une vidéo, devenue virale, d’un vi0l collectif présumé qui suscite l’indignation dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Selon des médias locaux, plusieurs personnes auraient déjà été arrêtées.

Des vidéos de l’agression présumée d’une jeune femme par plusieurs hommes ont commencé à circuler dimanche et des groupes locaux de défense des droits humains ont exhorté les autorités à prendre des mesures.

« Nos enquêtes progressent« , a déclaré la police dans un communiqué, sans faire mention d’arrestations.

« Des informations détaillées sur l’incident seront publiées une fois que nous aurons terminé les procédures légales« , a-t-elle ajouté, en demandant à la population de « rester calme ».

Selon des propos rapportés par des médias locaux, le ministre de l’Intérieur Hamad Masauni a affirmé que des suspects avaient déjà été arrêtés, sans plus de détails.

L’agression présumée a été révélée pour la première fois après que Boniface Jacob, ancien maire d’Ubungo, un district de la capitale économique Dar es Salaam, a publié un article sur X le 4 août, en taguant la présidente Samia Suluhu Hassan et la police nationale.

Jacob a affirmé que le vi0l collectif avait eu lieu dans un autre district de Dar es Salaam et que les agresseurs étaient probablement, sans donner de preuves, des membres de l’armée tanzanienne.

La Tanganyika Law Society (TLS), un collectif d’avocats du barreau, a dénoncé une « violation flagrante des lois du pays ».

Msichana Initiative, une organisation qui défend les droits des femmes en Tanzanie, a exhorté de son côté la police à prendre des mesures face à ces « actes brutaux », en condamnant également « fermement la propagation des vidéos qui continuent d’humilier la jeune fille ».

En 2019, plusieurs hommes ont été arrêtés dans le nord-est du pays à la suite d’une série de viols collectifs.

 Avec AFP