En Tunisie, le Président, Qais Saied, a échangé avec son Premier Ministre, Syed Ahmed Al-Hashani sur l’amélioration des transports.
Selon le Président, la corruption sévissant dans ce secteur depuis des décennies a entraîné d’innombrables souffrances pour les citoyens à travers le pays.
En effet, les chiffres révèlent une détérioration alarmante de l’infrastructure de transport, avec seulement une fraction des véhicules en service par rapport aux données historiques.
La flotte de bus dans la région de Grande Tunis, qui comptait initialement 1157 bus, ne compte désormais que 434 unités opérationnelles.
De même, sur 189 voitures de métro, seules quarante sont encore en service. Le train de banlieue nord, quant à lui, n’opère qu’à un maigre taux de 27,8%.
Cette situation critique n’est pas limitée à une seule région mais affecte l’ensemble du pays.
Face à cette crise, le président a souligné l’urgence d’une intervention immédiate et la nécessité de tenir les responsables de cette situation pour rendre des comptes.
Il a fermement déclaré que la politique de surcharge des installations publiques, suivie pendant des décennies, doit cesser.
En outre, il a insisté sur le fait que tous ceux impliqués dans la détérioration des infrastructures de transport et autres services publics doivent également être tenus responsables de leurs actions.
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