L’épidémie du Mpox encore appelée variole simienne ou variole du singe, prend d’autres proportions en Afrique.
Alors que la maladie sévit dans certains pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest, un autre Etat vient de détecter ses premiers cas.
En effet, l’Éthiopie, pays d’Afrique de l’Est, vient de signaler ses deux premiers cas de Mpox.
Selon les informations, ces deux cas détectés dans la ville frontalière de Moyale située au Sud de l’Éthiopie, impliquent un nouveau-né de 21 jours et sa mère.
Pour le ministère de la Santé et l’Institut éthiopien de la santé publique le virus a été probablement importé des pays voisins puisque le père du nourrisson avait récemment traversé la frontière.
Les autorités éthiopiennes ont toutefois signalé que l’état de santé du nouveau-né et de la mère est actuellement stable.
Cependant, par mesure de précaution, plusieurs proches ayant été en contact avec la famille ont été mis en quarantaine.
« La source de l’infection fait l’objet d’une enquête, mais les premiers résultats suggèrent une transmission transfrontalière », a souligné un communiqué conjoint du ministère de la Santé et l’Institut éthiopien de la santé publique.
Rappelons que le 16 mai 2025, le Togo avait officiellement annoncé la détection d’un premier cas de Mpox sur son territoire.
« L’Éthiopie est le dernier pays africain en date à signaler un cas de Mpox, portant le nombre total de pays touchés sur le continent depuis le début de l’année dernière à 26, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) » a indiqué l’Agence de presse africaine (APA).