L’épidémie de la variole du singe déclenchée depuis peu, prend des proportions inquiétantes sur le continent africain.
En République démocratique du Congo (RDC) la situation est de plus en plus alarmante et devient incontrôlable.
En l’espace d’une semaine, plus de 1 000 nouveaux cas de variole du singe ont été recensés, selon le nouveau bilan du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, Africa CDC.
Depuis le début de cette épidémie sur le continent africain, la République démocratique du Congo est le pays le plus touché.
Depuis le début de l’année en cours (2024), près de 18 000 cas ont déjà été enregistrés. La semaine écoulée comptabilise à elle seule, plus de 1000 cas.
Selon RFI, l’agence sanitaire de l’Union africaine s’inquiète « également de la forte circulation du virus au Burundi voisin et en République Centrafricaine ».
En effet, les autorités sanitaires africaines ont désormais désespérément besoin de vaccins pour lutter contre la menace croissante de la propagation du virus sur le continent.
D’ailleurs, le 14 août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OM)S, a déclaré que cette épidémie, qui touchait plusieurs pays africains, constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
En RDC, les autorités mettent les bouchées doubles pour tenter de stopper cette épidémie dévastatrice.
À en croire RFI, « le pays a élaboré un plan de 49 millions de dollars pour la riposte, dont les premiers fonds ont été annoncés mardi 20 août au soir à l’issue d’une réunion d’urgence ».
Il faut dire q’au Burundi, les nouveaux cas ont plus que doublé en une semaine et atteignent désormais 572 cas, tandis que la République centrafricaine enregistre 57 nouveaux malades pour un total de 263 cas.