Variole du singe : la Côte d’Ivoire enregistre des dizaines de nouveaux cas dans la ville de…

Variole du singe Côte d'Ivoire

Crédit Photo : Euronews.com

L’épidémie de la variole du singe prend de plus en plus d’ampleur en Côte d’Ivoire. Des dizaines de nouveaux cas et un décès ont été enregistrés à Abidjan, la capitale ivoirienne.

En effet, le Monkeypox plus connu sous le nom de variole du singe se propage de plus en plus en Afrique depuis quelques semaines.

Le 14 août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OM), a déclaré que cette épidémie, qui touchait plusieurs pays africains, constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette décision a été prise à l’unanimité par un comité d’urgence de l’OMS qui craint qu’une souche plus mortelle et transmissible du virus ait atteint des régions africaines jusque-là épargnées.

En Côte d’Ivoire, les cas liés à cette maladie se multiplient. Le pays fait état de 28 nouveaux cas, dont un décès.

En seulement quelques jours, plus d’une vingtaine d’autres personnes ont été touchées par la variole du singe.

Selon l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), 28 nouveaux cas ont été récemment détectés, dont un décès.

Un bilan précédent établi le 1er août 2024 par l’institut national faisait état de six (06) cas « non mortels ».

Pour les autorités sanitaires de la Côte d’Ivoire, la priorité en ce moment est de renforcer la surveillance afin d’interrompre les chaînes de transmission.

« Il est crucial d’identifier les contacts des personnes infectées, de les isoler et de les surveiller de près », a déclaré le docteur Daouda Coulibaly, porte-parole de l’INHP

Cependant, le médecin estime que « la situation n’est pas alarmante. On est au début d’une épidémie naissante, il n’y a pas de flambée ».

La République démocratique du Congo (RDC) demeure de loin le pays le plus touché, avec plus de 16 000 cas, dont 548 décès.

« La détection et la propagation rapide d’un nouveau clade (variante) du mpox dans l’Est de la RDC, sa détection dans des pays voisins qui ne l’avaient pas encore signalé et le potentiel de propagation en Afrique et au-delà sont très préoccupants, » a récemment déclaré le directeur général de l’OMS.