USA : nouvel échec de Donald Trump à quelques mois de la présidentielle

Donald Trump États-Unis : bonne nouvelle pour Donald Trump quelques jours après son élection

Crédit Photo : AFP

Donald Trump, premier ex-président des Etats-Unis à avoir été condamné au pénal, fin mai à New York, a une nouvelle fois échoué ce mercredi 14 août 2024 à faire récuser le juge qui doit prononcer sa peine en septembre.

Des avocats du candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre ont une nouvelle fois estimé que le juge du tribunal de New York, Juan Merchan, avait une fille liée au Parti démocrate du président Joe Biden et de la vice-présidente et candidate Kamala Harris, et que cela alimentait « la perception d’un conflit d’intérêt ».

Le juge Merchan (qui avait transmis à un comité d’éthique de magistrats son cas personnel de demande d’auto-récusation) estime dans un arrêt rendu mercredi que « les arguments du requérant ne sont rien moins qu’une répétition sans substance ce qui a déjà été demandé ».

Pour ces raisons, la requête est « une nouvelle fois rejetée ».

Sur sa plateforme Truth Social, le milliardaire et tribun a une nouvelle fois attaqué le juge Merchan, qui se serait rendu responsable de « déni et manipulation du vote » de ses électeurs au prochain scrutin le 5 novembre.

Donald Trump a été jugé coupable le 30 mai par le tribunal pénal de Manhattan de 34 délits de falsifications de documents comptables, destinées à cacher, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, un paiement de 130.000 dollars à une actrice de films X pour qu’elle taise une relation sexuelle qu’elle disait avoir eue avec lui en 2006, ce que l’intéressé a toujours nié.

Le premier ancien président américain à être reconnu coupable d’une infraction pénale ne cesse depuis d’user d’arguties pour revenir sur ce verdict.

Sa peine (avec un risque très théorique de prison ferme) aurait dû être prononcée le 11 juillet mais a été reportée grâce à la Cour suprême des Etats-Unis, à majorité conservatrice, qui le 1er juillet a élargi le champ de l’immunité pénale présidentielle.

L’ancien locataire de la Maison Blanche (2017-2021) et qui rêve d’y retourner estime ainsi que son procès devrait être purement et simplement annulé.

Mais le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, qui a traîné M. Trump en justice, a argué fin juillet qu’il n’y avait « pas d’immunité » dans le cas d' »actes non officiels » d’un président américain.

Le juge Merchan doit trancher le 16 septembre et s’il rejette la demande d’annulation du procès, il prononcera la peine deux jours plus tard, le 18.

© AVEC AFP

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