Sept personnes, dont des militaires américains, ont été brièvement hospitalisées après la livraison d’un colis suspect au message « négatif » envers Donald Trump sur une base aérienne qui abrite notamment l’avion présidentiel Air Force One, a confirmé un porte-parole militaire.
L’incident dans la Joint Base Andrews, près de Washington, avait initialement été rapporté par les médias américains.
« Un individu a ouvert un colis suspect contenant des opinions négatives envers le président et son action. Il n’y avait pas de menaces spécifiques envers le président ni d’autres responsables de l’exécutif », a affirmé dans un communiqué un porte-parole de la base, sans autre précision.
« Sept personnes se sont senties mal et ont été examinées par les services médicaux de la base avant de repartir », a-t-il ajouté.
Les premiers secours ont « fait évacuer par précaution le bâtiment et le bâtiment adjacent et établi un périmètre de sécurité », mais la batterie de tests réalisés dans la zone n’a abouti à la découverte « d’aucune poudre ni de produits dangereux », selon la même source.
L’enquête est menée par l’Armée de l’air, a-t-on ajouté.
Plusieurs médias, dont CNN, avaient fait état de la présence de poudre blanche dans le colis.
La base, située à quelques kilomètres de la capitale des Etats-Unis, est régulièrement utilisée pour les vols de hauts responsables gouvernementaux.
Donald Trump y a atterri mercredi, à bord d’Air Force One, de retour d’un forum économique en Floride (sud-est).
© AFP