Le président américain Joe Biden a décidé de retirer la Turquie et la Hongrie de sa liste d’invités pour le deuxième sommet sur la démocratie qu’il organisera les 29 et 30 mars 2023.
Cette initiative vise à renforcer les valeurs démocratiques dans le monde face aux menaces des régimes autoritaires. Mais elle suscite aussi des critiques et des tensions avec certains pays exclus ou non conviés.
Le sommet sur la démocratie est une promesse de campagne de Joe Biden, qui a fait de la défense de l’ordre international fondé sur les règles et le respect des droits humains l’un des axes de sa politique étrangère.
Selon la Maison Blanche, ce sommet a pour objectif de « rassembler les dirigeants du monde entier pour renforcer nos institutions démocratiques, honorer nos valeurs communes et relever les défis auxquels sont confrontées toutes les démocraties ».
La sélection des pays invités au sommet a été faite par l’administration américaine sur la base de critères tels que le respect de l’État de droit, des libertés civiles et politiques, de l’indépendance de la justice et des médias.
Parmi les invités figurent les alliés traditionnels des États-Unis en Europe, en Asie et en Amérique latine, mais aussi des pays émergents comme l’Inde ou le Brésil, ou encore Taïwan, considérée par Pékin comme une province rebelle.
En revanche, plusieurs pays ont été exclus du sommet. Soit parce qu’ils sont considérés comme des rivaux ou des adversaires par Washington, comme la Chine ou la Russie.
Soit, car ils sont accusés de dérives autoritaires ou antidémocratiques par les organisations internationales.
C’est le cas notamment de la Turquie et de la Hongrie qui sont pourtant membres de l’OTAN et de l’Union européenne respectivement.
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