Des centaines de manifestants avaient bloqué les accès du Brooklyn Museum, chantant des slogans propalestiniens et brandissant des pancartes, avait constaté le vendredi 31 mai 2024, un correspondant de l’AFP.
Certains avaient pénétré dans l’établissement, pour y accrocher sur la façade une bannière proclamant « Palestine libre, halte au génocide ».
« Malheureusement, des dégâts ont été commis et des membres de notre personnel ont été agressés », a affirmé une porte-parole du musée.
Les Etats-Unis, notamment les campus, sont secoués depuis plusieurs mois par des manifestations contre l’offensive menée par Israël à Gaza.
À travers les Etats-Unis, les forces de l’ordre ont été appelées par les directions des universités pour démanteler des campements et déloger manu militari des manifestants.
Les étudiants appellent en particulier les universités à couper les ponts avec des mécènes ou entreprises liés à Israël.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a entraîné le massacre d’au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.
Selon Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.
En représailles, Israël a promis d’anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu’il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l’Union européenne.
Son armée a lancé une campagne aérienne massive, suivie le 27 octobre 2023, d’une offensive terrestre qui lui a permis d’avancer du nord au sud du petit territoire côtier et a coûté la vie à 250 soldats.
Les opérations militaires israéliennes ont fait jusqu’à présent 36.379 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Avec AFP
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