Une proposition législative visant à interdire les importations d’uranium russe enrichi aux États-Unis a été récemment présentée pour un vote à la Chambre des représentants américaine.
La loi, élaborée par la représentante Cathy McMorris Rodgers de Washington, est prévue pour être examinée au cours de la semaine prochaine.
Et cela se fera sous une procédure accélérée qui exige une majorité des deux tiers pour son adoption, conformément au calendrier de la Chambre.
Cette initiative découle de la préoccupation croissante concernant la dépendance des États-Unis à l’égard des importations d’uranium russe.
En particulier, compte tenu du fait que la Russie a fourni près d’un quart de l’uranium enrichi utilisé pour alimenter plus de 90 réacteurs commerciaux américains au cours de l’année précédente, comme l’indique le ministère de l’Énergie.
La proposition vise à renforcer la sécurité énergétique des États-Unis en réduisant la dépendance à l’égard des sources étrangères d’uranium, avec un accent particulier sur les préoccupations liées à la sécurité nationale et à la stabilité de l’approvisionnement.
Toutefois, son adoption nécessitera un soutien significatif au sein de la Chambre, car la procédure accélérée exige une majorité des deux tiers.
Cette législation soulève également des questions sur les implications potentielles pour le secteur de l’énergie nucléaire aux États-Unis, étant donné que la Russie est actuellement le principal fournisseur d’uranium enrichi pour les réacteurs commerciaux du pays.
Des débats animés sont attendus au cours des discussions à la Chambre.
Les membres devront évaluer attentivement les avantages de la sécurité énergétique par rapport aux impacts économiques potentiels sur l’industrie nucléaire nationale.
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