Depuis de nombreuses années, l’uranium utilisé dans les centrales françaises est exclusivement d’origine étrangère.
Chaque année, EDF achète environ 7 000 tonnes d’uranium, soit près de 10 % de la demande mondiale.
Et si l’entreprise ne communique pas sur la répartition de ces approvisionnements, elle assure veiller à la variété de ses sources géographiques et de ses fournisseurs.
Même si la France assure qu’elle n’est dépendante d’aucun site pour s’approvisionner, l’incapacité de ne plus pouvoir exploiter sur le site du Niger constitue une énorme perte pour Paris.
Dans ce contexte, elle a vite faite de trouver une autre source d’approvisionnement.
Ainsi, suite à l’arrêt de la production de concentré d’uranium de la filiale Somaïr d’Orano à la suite du coup d’État militaire en juillet au Niger, le pays s’est tourné vers la Mongolie.
La Mongolie, avec ses vastes ressources minières, s’est démarquée comme une alternative stratégique.
L’accord récemment signé pour l’exploitation de la mine d’uranium de Zuuvch Ovoo par Orano est une indication claire de cette nouvelle orientation.
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