Uranium : ce pays d’Afrique du Nord veut concurrencer la France, les États-Unis et les autres grandes puissances

Uranium

Crédit Photo : Connaissances des Energies

En ce qui concerne l’uranium, ce pays d’Afrique du Nord veut concurrencer la France, les États-Unis et les autres grandes puissances.

Lors d’une entrevue avec des médias nationaux diffusée le samedi 22 mars 2025, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été interrogé sur l’exploitation de l’uranium en Algérie.

En réponse, le président de la République a souligné que l’Algérie procède actuellement à « l’enrichissement de l’uranium à hauteur de 3 à 5 % à des fins civiles, particulièrement dans le secteur médical, avec la possibilité de l’exporter ultérieurement ».

Le chef de l’Etat a précisé, selon l’APS, que les réserves de l’Algérie « ne sont pas comme celles du Niger et nous demeurons ouverts à des partenaires étrangers sérieux ».

Cet appel de pied de ce pays d’Afrique du Nord, en ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium, n’est pas tombé dans des oreilles de sourds notamment en France, aux États-Unis et ailleurs.

Les progrès réalisés en matière d’exportation salués

Lors de ce grand oral, le président Tebboune a, par ailleurs, salué les progrès réalisés en matière d’exportation grâce à la qualité du produit local, notamment l’exportation des produits agricoles, et ce, suite à « la débureaucratisation du secteur agricole et au recours à des techniques agricoles avancées grâce aux efforts des agriculteurs ».

Il a en outre rappelé les efforts de l’Etat pour lutter contre la spéculation et réprimer les spéculateurs en appliquant des sanctions sévères, allant jusqu’à 30 ans de prison.

La spéculation est une « pratique héritée d’une époque révolue », mais « aujourd’hui, la plupart des jeunes sont loin de ces comportements », s’est-il réjoui.

Dans le secteur de l’eau, il a indiqué qu’outre les projets visant à renforcer la sécurité hydrique, notamment à travers les stations de dessalement de l’eau de mer, il a été procédé récemment au lancement de projets de transfert d’eau entre les barrages ayant un excédent et ceux enregistrant un déficit, parallèlement à l’exploitation des eaux souterraines.

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