Alors que l’Ukraine continue de résister à l’invasion russe, l’Union européenne a posé un geste qui ne plaira pas à Vladimir Poutine.
Elle a versé une aide financière de 3 milliards d’euros (soit près de 2 milliards de FCFA) à l’Ukraine. Cette somme provient des avoirs russes gelés par les pays européens depuis le début du conflit.
Cette première tranche s’inscrit dans un prêt total de 50 milliards d’euros (environ 32 798 milliards FCFA) accordé par les membres du G7.
Ce soutien vise à renforcer la résilience de l’Ukraine face à l’invasion russe. Les dirigeants du G7 ont décidé d’utiliser les intérêts générés par les avoirs souverains russes gelés pour financer cette aide.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a affirmé que cet appui économique de l’Union européenne permettra à l’Ukraine de résister aux attaques de forces armées de Vladimir Poutine et de se reconstruire.
L’Union européenne a gelé près de 235 milliards d’euros (environ 154 147 milliards FCFA) d’avoirs russes. Elle contribue à hauteur de 18 milliards d’euros (environ 11 807 milliards FCFA) à cet effort collectif.
Cette initiative reflète l’engagement de l’UE à soutenir l’Ukraine sur le plan économique et militaire. En juillet dernier, une première somme de 1,5 milliard d’euros (environ 983 milliards FCFA) avait été versée. Cette fois encore, les fonds proviennent des avoirs russes gelés.
Cependant, cette décision soulève des interrogations. Certains questionnent la légalité de l’utilisation des avoirs gelés pour financer un pays en guerre. D’autres y voient une mesure nécessaire pour répondre à l’agression russe.
La guerre en Ukraine continue de causer des dégâts humains et matériels considérables. Les besoins financiers du pays restent énormes. Cette aide de l’Union européenne représente un soutien crucial dans un contexte difficile.
Malgré les critiques, les responsables européens se montrent fermes. Ils considèrent cette mesure comme un levier pour affaiblir la Russie et renforcer l’Ukraine. Ce soutien financier complète les aides militaires et humanitaires déjà fournies.
Les prochains mois seront déterminants. Ils montreront l’impact de ces aides sur la capacité de l’Ukraine à résister. Ils permettront aussi d’évaluer l’efficacité des stratégies européennes face au conflit.