Une première dans l’ère qatarie; le PSG éliminé avant les quarts de finale de la Ligue des Champions

Crédit photo : Le Parisien

Le PSG Handball est éliminé de la Ligue des champions avant les quarts de finale pour la première fois de l’ère qatarie, éliminé en barrages après son humiliante défaite le 3 avril à domicile contre Szeged (35-25) alors qu’il l’avait emporté à l’aller en Hongrie (31-30).

L’échec est cuisant pour le PSG, qui avait systématiquement fait partie des huit meilleures équipes européennes depuis la saison 2013-2014 mais peine, depuis plusieurs saisons, à rivaliser avec les tout meilleurs.

Ainsi, après avoir été sèchement éliminé la saison passée en quarts par le FC Barcelone (22-30, 31-32), il sera absent deux saisons de suite du Final Four, une première depuis 10 ans qui acte brutalement, sur la scène européenne, la fin de l’ère Raul Gonzalez, arrivé au poste d’entraîneur en 2018.

Le technicien espagnol sera remplacé la saison prochaine par le Danois Stefan Madsen, probablement après avoir remporté un septième titre de champion de France, une très maigre consolation.

Le roi de France depuis 2015 quitte la Ligue des champions sur une quatrième défaite à domicile cette saison dans la compétition, après celles subies contre Plock (31-28), Berlin (37-34) et Vezsprem (37-33).

Le PSG lourdement éliminé avant les quarts de finale

Cela fait beaucoup, alors qu’il s’est aussi lourdement incliné dans la salle des Hongrois (41-28), plus grosse défaite de l’ère qatarie égalée, et dans celle du Sporting (39-28).

Dans une poule largement à sa portée mais dont il n’est pas parvenu à prendre l’une des deux premières places, ce qui l’a envoyé en barrages.

Il y a donc subi la loi de Szeged, vainqueur sans contestation à Coubertin: passé le premier quart d’heure de jeu (8-6, 16e), le PSG s’est retrouvé sans solutions, subissant l’impact physique hongrois en défense, où il est privé de Mathieu Grébillle jusqu’à la fin de la saison, et en attaque, où le pivot Kamil Syprzak n’a pas eu son emprise habituelle sur le jeu malgré ses bonnes statistiques au tir (8/10).

Comme les gardiens (10/45 pour Jannick Green et Andreas Palicka) face au duo composé de Mario Sostaric (7/9) et Bence Banhidi (4/5), alors qu’en face le vétéran Roland Mikler (40 ans) a réalisé un festival dans le but (15/40).

Mené de six buts à la mi-temps (17-11), le PSG a bu le calice jusqu’à la lie, malgré les tentatives tactiques de Gonzalez (défense étagée, jeu en supériorité numérique), qui n’a pu compter sur l’apport d’un banc bien maigre cette saison. En témoigne l’entrée de Ruben Marchan au poste de pivot (0/1).

Le PSG a eu une balle d’espoir pour revenir à cinq buts peu avant le dernier quart d’heure: elle a été manquée et dans la foulée les Parisiens ont encaissé deux buts qui ont réduit à néant ses derniers espoirs de qualification (17-25, 44e).

Avec AFP

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