S’il y a bien un sujet qui taraude énormément l’esprit des dirigeants de la CEDEAO, c’est la multiplication des coups d’État dans la sous-région.
Hormis les 6 coups d’État enregistrés dans 4 pays de la CEDEAO ces dernières années, deux autres régimes ont failli être renversés ces derniers jours.
La Sierra Leone et la Guinée-Bissau ont connu des soubresauts au sein de leur armée il y a quelques jours. Face à cette situation qui devient peu à peu une nébuleuse, les dirigeants de la CEDEAO ne cessent de penser aux approches de solutions.
Autant les sanctions économiques prises souvent contre les régimes affectent plutôt les habitants innocents, autant les putschistes arrivent à tirer leur épingle du jeu.
L’idée d’une intervention militaire de la CEDEAO pour dégager les putschistes a été évoquée après le putsch au Niger, mais elle n’a pas abouti.
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Plusieurs sont les observateurs qui ont dénoncé une ingérence dans le cas d’espèce. Pour éviter les situations en amont, un consultant politique nigérien et proche de l’ancien président Mohamed Bazoum fait une proposition.
« La CEDEAO doit déployer des gardes présidentielles régionales dans tous les palais pour sécuriser les démocraties contre l’assaut des militaires ayant fui le front », a posté Ange Chékaraou.
Selon ce dernier, seule une force de la CEDEAO placée au sein des gardes présidentielles des États pourra éviter les coups d’État.
Par contre, il faut observer que cette proposition sera très difficile à appliquer dans la mesure où chaque pays veut bien assumer l’indépendance de son appareil sécuritaire.
Une idée formidable que la #CEDEAO devrait prendre en compte dans sa démarche pour trouver des solutions aux défis auxquels fait face l' #Afrique Subsaharienne, en particulier #Francophone, où les remises en question des institutions démocratiques résultent de la retraite des… pic.twitter.com/rraTH0aL1L
— Pagoui (@ighazer) December 1, 2023