Une étudiante de l’Université de Columbia a déchiré son diplôme lors d’une cérémonie de remise des diplômes, dans le cadre d’une manifestation pro-palestinienne.
Tarsis Salome, diplômée en travail social de Colombia, a déchiré son certificat alors qu’elle était sur scène, après des semaines de manifestations à l’université contre les investissements liés à Israël.
D’autres étudiants se sont attachés les mains et ont montré des pancartes pro-palestiniennes.
Cette action des étudiants intervient 15 jours après l’intervention de la police pour mettre fin à l’occupation d’un bâtiment universitaire et fermer un « campement » sur l’une des pelouses de l’établissement.
Columbia a opté pour une cérémonie de remise des diplômes plus petite, annulant son événement habituel à l’échelle de l’université, en prévision de nouvelles manifestations.
Un porte-parole de l’université a déclaré que les cérémonies auraient lieu dans un complexe sportif à huit kilomètres du campus, pour des raisons de sécurité.
Columbia, l’un des groupes d’élite des collèges de l’Ivy League, est devenu l’épicentre d’un mouvement de protestation étudiant à l’échelle nationale le mois dernier, lorsque des étudiants ont dressé des tentes sur la pelouse sud de l’université.
La manifestation a été copiée dans d’autres institutions à travers le monde, notamment à Oxford et Cambridge, avant d’être réprimée par la police.
La baronne Shafik, pair anglo-américaine qui est présidente de la Colombie, a appelé à un processus de « guérison ».
Elle a refusé les demandes des étudiants demandant que Columbia se désinvestisse des entreprises israéliennes et annule un projet de centre étranger à Tel Aviv.
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