« Un simulateur d’esclavage », découvrez le sort de ce jeu polémique

esclavage

Crédit photo : Twitter / @lsiafrica

Le monde des jeux vidéo est souvent source de divertissement et de plaisir pour de nombreux joueurs. Cependant, il arrive parfois que certains titres suscitent une polémique sans précédent. C’est le cas du jeu intitulé « Simulateur d’esclavage », qui permettait aux utilisateurs d’acheter, vendre et torturer des hommes noirs.

Suite à une vague de critiques virulentes au Brésil, le jeu a été retiré du PlayStore par Google, un mois seulement après son lancement.

Aujourd’hui, l’entreprise derrière le jeu réclame une compensation financière considérable à Google, s’élevant à 18 658 643 euros.

Le « Simulateur d’esclavage » avait suscité une vive controverse dès son apparition sur le PlayStore.

Ce jeu offrait aux joueurs la possibilité d’interagir avec des personnages virtuels représentant des hommes noirs, en les achetant, les vendant et même en les torturant.

Cette idée choquante a rapidement déclenché une réaction massive de la part du public brésilien, qui a exprimé son indignation face à un contenu aussi offensant et irrespectueux.

Face à cette tempête de critiques, Google n’a pas tardé à prendre des mesures.

Un mois seulement après le lancement du jeu, la société a décidé de retirer le « Simulateur d’esclavage » de sa plateforme de téléchargement, reconnaissant ainsi le caractère inapproprié et offensant du contenu proposé.

Cette décision a été saluée par de nombreux défenseurs des droits humains et de l’égalité raciale, qui estimaient que le jeu alimentait des stéréotypes racistes et perpétuait des pratiques dégradantes.

Cependant, l’entreprise responsable du développement du jeu n’a pas accepté cette décision sans réagir. Elle réclame désormais une compensation financière de 18 658 643 euros à Google, arguant que le retrait du jeu a entraîné une perte considérable en termes de revenus potentiels.

Cette demande de dédommagement soulève à son tour de nouvelles critiques, certains affirmant qu’il est inadmissible de chercher à tirer profit d’un contenu aussi offensant et insensible.

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