Un projet de plus de 650 milliards ; l’Algérie va énormément s’enrichir grâce à ce pays d’Europe

Algérie Italie mégaprojet

Crédits photo : Collage L-Frii Media (Pexels / Pixabay)

Si l’entente entre la France et l’Algérie est au point mort, Alger ne manque pas de multiplier les partenariats prolifiques avec l’Italie à l’instar du dernier mégaprojet de 650 milliards.

L’Algérie et l’Italie viennent en effet de lancer un mégaprojet industriel estimé à un milliard d’euros (soit l’équivalent de 650 milliards de francs CFA).

L’ampleur de la collaboration ne fait aucun doute ; elle va permettre au pays du Maghreb de gagner énormément d’argent et de créer au passage de nombreux emplois. Le projet objet de la collaboration est la construction d’une usine de minerai de fer pré-réduit.

L’accord a eu lieu pendant la visite officielle du président Abdelmadjid Tebboune lors du forum d’affaires algéro-italien.

Ce dernier a été ouvert ce mercredi 23 juillet 2025 à Rome. L’importance du forum est d’autant plus grande qu’il a connu la présence des ministres des Affaires étrangères Ahmed Attaf et Antonio Tajani. Ils ont même été les coprésidents de l’événement.

Les contours du mégaprojet de 650 milliards entre l’Algérie et la France

Les détails de la collaboration ont été rendus publics par plusieurs médias selon les informations relayées par nos confrères d’Algerie360.

Selon ces sources, un consortium international de producteurs d’acier signera le contrat avec l’Algérie.

Au sein du groupe, on comptera l’ancien Ilva et le groupe Duferco, qui sont pour rappel, deux géants européens de la sidérurgie. Il est donc clair que ce partenariat garantit une expertise technique de premier ordre.

L’importance de la mise en place d’une usine de minerai de fer pré-réduit (DRI) est grande. Et pour cause, cette technique permet de produire de l’acier à faibles émissions en utilisant du gaz naturel au lieu du charbon traditionnel.

Ainsi, le processus réduit considérablement les émissions de CO2, répondant aux exigences environnementales actuelles.

Par ailleurs, il convient de noter que l’Algérie est bien placée pour faire fructifier le projet. Et pour cause, le pays a des avantages sur la question. Tout d’abord, le pays dispose déjà d’importantes réserves de gaz naturel à faible coût.

Ensuite, la volonté politique algérienne favorise les investissements dans le cadre de la relocalisation industrielle européenne.

Maintenant, seul le temps nous dira si le mégaprojet de l’Algérie et de l’Italie va porter ses fruits ; voilà la question à 650 milliards de francs CFA.

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