La date du 08 janvier restera à jamais gravée dans l’esprit des Togolais, et ce, qu’ils soient amoureux du foot ou non.
Cette date renvoie à un souvenir douloureux qu’a vécu l’équipe de foot du Togo.
Il y a 13 ans plus précisément, le 08 janvier 2010, alors qu’elle se rendait en Angola pour disputer la 27ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le bus de l’équipe nationale togolaise a été pris d’assaut à Cabinda, un territoire enclave entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC).
Le bilan laisse de marbre : trois morts, neuf blessés, dont deux en situation compliquée.
Parmi les illustres décédés, figuraient l’entraîneur adjoint et manager du club de première division ASKO de Kara, Abalo Ameleté, le responsable presse de l’équipe Stanislas Ocloo et le chauffeur du bus d’origine angolaise Mario Adjoua.
Cette attaque a également causé l’arrêt brusque de la carrière très prometteuse du gardien de but Kodjovi Obilalé, conséquence d’une grave blessure par balle.
Outre ce gardien, parmi les autres joueurs blessés, se trouvaient Serge Akakpo ou encore Nibombé Waké.

Un rêve avorté en cours de route
Ce drame a mis un terme au rêve de toute la nation togolaise de donner le meilleur d’elle-même durant la compétition.
Après une qualification face au Gabon, sur un score de 1 but à 0, le Togo s’est taillé une place dans le groupe B face au Burkina Faso, le Ghana et la Côte d’Ivoire.
Mais malheureusement, l’on ne connaîtra pas l’issue de la sélection togolaise, suite à cet incident, les Éperviers étaient contraints de signaler forfait de toute la compétition.
La compétition se déroulera sans gêne pour les autres pays participants, aboutissant à la victoire de l’Égypte sur un score d’un but à zéro face à la sélection ghanéenne.