« Un abus et un déni de justice » : Donald Trump réagit à la décision de Joe Biden de gracier…

"Un abus et un déni de justice" : Donald Trump réagit à la décision de Joe Biden de gracier...

Crédit Photo : La Tribune

Aux États-Unis, le président sortant, Joe Biden est revenu sur sa promesse et a décidé de gracier son fils Hunter.

Dans une note officielle rendue publique le dimanche 01 décembre 2024, le président américain a annoncé avoir gracié son fils poursuivi pour détention illégale d’armes à feu et fraude fiscale.

La décision du chef d’État sortant fait polémique. Dans une publication sur son réseau social, Truth, le nouveau président élu, Donald Trump, a réagi à cette décision de son successeur et prédécesseur.

« La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du J-6, qui sont maintenant emprisonnés depuis des années? Quel abus et quel déni de justice », a écrit le président républicain.

En effet, son fils Hunter Biden est poursuivi par la justice américaine pour détention illégale d’armes à feu et fraude fiscale.

Depuis le début du procès, le dirigeant américain sortant a assuré qu’il n’interviendrait pas dans les démêlés judiciaires de son fils et qu’il laisserait la justice faire son travail.

Mais contre toute attente, alors que Hunter Biden attendait de connaître le verdict de la justice américaine, Joe Biden a décidé de gracier son fils.

Une décision qui intervient alors que le chef d’État égrène les derniers jours de son mandat à la Maison Blanche.

« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas », a déclaré Joe Biden dans son communiqué.

« J’ai dit que je n’interférerai pas avec les prises de décision du ministère de la Justice et j’ai tenu parole même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste », a-t-il ajouté.

Pour le président démocrate, « les accusations dans ses affaires ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m’attaquer et s’opposer à mon élection ».