Invasion de l’Ukraine : le Royaume-Uni renforce ses sanctions contre la Russie 

Mauvaise nouvelle pour l’Ukraine, plus de 30 localités…

Crédits photo : l'indépendant / Ministère ukrainien de la Défense

Le Royaume-Uni a renforcé ce jeudi 22 février 2024, ses sanctions contre la Russie pour marquer les deux ans du lancement de l’invasion d’envergure de l’Ukraine, ciblant 50 personnalités ou entreprises supplémentaires pour montrer son « soutien inébranlable » à l’Ukraine.

« La pression économique internationale que nous exerçons signifie que la Russie ne peut pas se permettre cette invasion illégale. Nos sanctions privent Poutine des ressources dont il a désespérément besoin pour financer sa guerre en difficulté« , a déclaré le chef de la diplomatie David Cameron, dans un communiqué.

« Ensemble, nous ne lâcherons rien face à la tyrannie. Nous continuerons à soutenir l’Ukraine dans sa lutte pour la démocratie, aussi longtemps qu’il le faudra« , a-t-il ajouté.

Il a souligné que si l’économie ukrainienne est plus modeste que l’économie russe, « les économies des amis de l’Ukraine sont 25 fois plus importantes que celle de la Russie ».

Selon le Foreign Office, ces sanctions ciblent notamment les entreprises qui permettent à l’armée russe de se fournir en munitions, missiles et explosifs.

Elles visent aussi des « sources clés de revenus pour la Russie », avec le commerce de métaux, diamants et ressources énergétiques, afin de « couper les financements de la guerre illégale de Poutine de tous les côtés possibles ».

Elles apportent « un signal clair que deux ans après, le Royaume-Uni et ses alliés restent unis dans leur soutien inébranlable à l’Ukraine ».

Londres précise préparer d’autres mesures contre Moscou, afin de lutter contre la « flotte fantôme » de navires pétroliers à la propriété opaque ou dépourvus d’assurance appropriée qui permettent à la Russie de contourner les sanctions.

Alors que le monde entier attend l’issue du vote de l’aide à l’Ukraine au Congrès américain, la Russie, elle, « mise tout sur la réélection de Donald Trump en 2024 », note Cédric Mas.

Le magnat de l’immobilier, opposé à l’aide financière et militaire à Kiev et indulgent avec Vladimir Poutine, pourrait bien, en effet, décider de l’avenir du front en Ukraine.

 Avec AFP

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