Troisième mandat en Afrique : La trouvaille de ce pays africain devrait inspirer les autres États

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Crédit Photo : actucameroun.com

En Afrique francophone, la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel, constitue une source d’inquiétudes.

En effet, les crises électorales de ces dernières années sont principalement liées au passage en force de certains  présidents de l’Afrique francophone pour un troisième mandat.

Mais au Bénin, le problème ne semble pas se poser avec la nouvelle Constitution de 2019.

Une disposition particulière a été introduite dans l’article 42 pour empêcher tout président en fin de mandat de revenir pour un troisième.

D’après cet article, le président de la République est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.

Mieux, il précise qu’ «En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République ».

Dès lors, qu’il s’agisse d’une nouvelle république ou pas, la personne qui a été président de la République deux fois dans sa vie ne peut plus prétendre à cette fonction une troisième fois.

Selon le professeur Théodore Holo, le mandat n’est pas lié au nombre de Constitutions, mais plutôt à la personne qui l’exerce.

« Même s’il change de Constitution, sa personne n’ayant pas changé, son deuxième mandat est la fin de sa limitation », a-t-il expliqué.

L’alternance aura donc, sauf surprise ou retournement de situation, lieu en 2026 au Bénin. N’en déplaise aux laudateurs qui ont commencé par emboucher la trompette du troisième mandat pour le Président Patrice Talon .