C’est irréversiblement une très mauvaise nouvelle pour les États-Unis avec cette décision de l’Europe sur les importations.
En effet, l’Europe renonce à interdire les importations de gaz naturel liquéfié en provenance de Russie au grand désarroi des États-Unis.
Cette décision résulte de divergences entre États membres de l’UE, du manque de sources alternatives fiables et d’une volonté de ne pas accentuer la dépendance énergétique envers les États-Unis, indique Reuters.
En prévoyant de présenter d’ici mai une nouvelle feuille de route visant à mettre fin à la dépendance énergétique envers la Russie d’ici 2027, l’Europe continue d’importer des volumes impressionnants du GNL russe.
Ainsi, selon les données de Gas Infrastructure Europe, entre octobre 2024 et mars 2025, 62,7 milliards de mètres cubes ont été importés, soit le troisième volume le plus élevé de GNL en avril, les achats par l’Europe du GNL russe ont continué à un rythme record.
Parallèlement, Donald Trump insiste pour que l’UE achète davantage de gaz américain.
Dans cette optique, le revirement européen concernant le GNL russe est-il lié à la récente imposition par Trump de droits de douane pour l’UE ?
Bien malin est celui qui pourra répondre à cette question.
Il convient de souligner que depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Europe a décidé de sanctionner Moscou en réduisant les importations de gaz russes.