Très mauvaise nouvelle pour les États-Unis ; la Chine dévoile un radar naval à…

Très mauvaise nouvelle pour les États-Unis ; la Chine dévoile un radar naval à…

Crédits photo : Wikipedia / TSGT MICHAEL AMMONS, USAF — Defense Visual Information Center, image DF-SD-04-08629

Dans le contexte de renforcement militaire, la Chine a récemment fait évoluer ses capacités de guerre navale, notamment par l’ajout d’avions de surveillance aérienne avancée au destroyer Lhasa, de type 055.

Ce développement stratégique augmente significativement la portée opérationnelle de ses navires, plaçant la marine de l’Armée populaire de libération en position de force dans le paysage militaire global.

L’intégration d’avions de surveillance aérienne précoce (AEW) permet au destroyer Lhasa de franchir une nouvelle étape dans la capacité d’engagement à longue distance.

Les radars conventionnels des navires de guerre sont généralement limités à l’horizon visuel, soit environ 50 à 65 kilomètres. En revanche, ces avions AEW, opérant à haute altitude, détectent les menaces potentielles jusqu’à 400-480 kilomètres.

Ces informations sont transmises en temps réel au navire, qui peut alors utiliser ses missiles YJ-18 et YJ-21 pour frapper précisément des cibles éloignées, multipliant ainsi par vingt sa portée de frappe initiale.

Le destroyer le plus puissant de Chine

Le Lhasa est un fleuron technologique de la flotte chinoise. Opérationnel depuis 2021, il possède une capacité de déplacement d’environ 12 000 tonnes et est équipé de 112 cellules de lancement vertical.

 Son système radar AESA à double bande est un outil puissant de détection, mais l’ajout des AEW amplifie sa portée offensive et défensive.

Selon des experts, cette avancée est comparable aux développements de guerre intégrée JADC2 des États-Unis, visant une coordination parfaite entre différentes plateformes militaires.

Les capacités AEW ne se limitent pas à l’attaque ; elles jouent également un rôle crucial en défense. Le Lhasa, muni du système de défense aérienne HQ-9B, voit ses capacités défensives renforcées grâce à la surveillance aérienne qui couvre les angles morts traditionnels.

 Cette stratégie de guerre en réseau augmente la résilience et la réactivité du navire face aux menaces, alignant la marine chinoise avec les principes de guerre en mosaïque, favorisant une force modulaire et adaptable.

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