C’est irréversiblement une mauvaise nouvelle pour la Chine, car le Canada a emboîté le pas aux États-Unis et à l’Union Européenne en décidant de surtaxer les importations de véhicules électriques chinois.
Comme Joe Biden, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé, lundi, la mise en place, dès le 1er octobre, de droits de douane de 100 % sur les voitures électriques, et de 25 % sur l’aluminium et l’acier importés de Chine à partir du 15 octobre.
Cette décision intervient après une consultation publique de 30 jours sur les importations de véhicules électriques chinois.
Comme les États-Unis et l’Europe, le Canada cherche à se défendre face aux soupçons de subventions du régime de la Chine à son industrie, qui fausseraient les règles de la concurrence.
« Je pense que nous savons tous que la Chine ne joue pas avec les mêmes règles. Il est important que nous agissions en coordination et en parallèle avec d’autres économies à travers le monde », a justifié Justin Trudeau.
Il n’en a pas fallu longtemps pour que la Chine réagisse à cette annonce des autorités canadiennes. Pékin dénonce une décision injustifiée et a promis une réponse rapide.
Face à la forte concurrence de la Chine dans le secteur des véhicules électriques, d’autres pays pourraient bien suivre l’exemple du Canada.