C’est irréversiblement une très mauvaise nouvelle pour ce pays membre de la CEDEAO et grand ami du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Le Togo, puisque c’est de lui il est question, est au cœur d’un rapport publié par la fondation Konrad Adenauer qui s’est penché sur la situation sécuritaire dans le pays.
Les pays côtiers sont confrontés à la menace terroriste qui déborde du Sahel depuis plusieurs années et les « groupes jihadistes » ont connu une avancée « claire » au Bénin et au Togo, l’insécurité augmentant sans cesse, affirme le rapport.
Le délai le plus long entre deux attaques dans l’extrême nord du Togo se compte en semaines et non en mois, selon le rapport de la Fondation Konrad Adenauer (consulter ici en anglais).
Ces attaques visent des positions militaires, mais aussi des villages et se doublent de l’utilisation d’engins explosifs improvisés qui rendent dangereux les déplacements dans certaines zones de la préfecture de Kpendjal, la plus touchée par l’insécurité.
Depuis l’an dernier, poursuit le texte, la zone d’action des terroristes s’est étendue.
Auparavant cantonnée aux zones frontalières, elle concerne désormais le canton du Borgou qui ne touche pas le Burkina Faso où est basée la katiba, active dans cette région, affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Il convient de souligner que ce pays membre de la CEDEAO et grand ami du Mali, du Burkina Faso et du Niger subit de plein fouet des attaques terroristes.
Celles-ci sont à l’origine de nombreux morts dans le rang des populations et des forces de défense.