C’est irréversiblement une très bonne nouvelle pour l’Afrique Subsaharienne en ce qui concerne la croissance économique.
Selon les prévisions de plusieurs institutions internationales, l’année 2025 annoncé de bonnes perspectives pour le continent noir.
En effet, l’économie de l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance moyenne de 4,2 % en 2025, contre 3,8 % réalisé l’année précédente, selon les prévisions de l’agence de notation Moody’s Ratings.
Moody’s a, dans ce contexte, révisé de négatives à stables ses perspectives sur les fondamentaux du crédit de la région, mettant en exergue les efforts de consolidation budgétaire qui tendent à réduire le niveau d’endettement.
Intitulé « Sovereign – Sub-Saharan Africa: 2025 outlook stable as financing conditions improve; but debt costs still high », le rapport précise que la croissance économique moyenne de la région devrait être plus élevée que celle enregistrée au cours de la dernière décennie, qui a été marquée par plusieurs chocs endogènes et exogènes tels que la chute des prix des matières premières durant la période 2014-2016, la pandémie de covid-19 et l’envolée de l’inflation consécutive au déclenchement du conflit russo-ukrainien.
La hausse prévue de la croissance durant l’année en cours devrait notamment découler de l’assouplissement des conditions financières, des investissements accrus dans les infrastructures et le secteur de l’énergie, de l’accélération du rythme des réformes économiques et de l’expansion du secteur des services.
Les analystes de Moody’s notent que le recul de l’inflation et la baisse des taux directeurs opérés par les principales banques centrales mondiales soutiendront une tendance générale à l’assouplissement de la politique monétaire dans la région, ce qui permettrait une réduction progressive des coûts de financement.
Toutefois, ces coûts devraient rester plus élevés qu’au cours de la période précédant la covid-19.
Ainsi, les contraintes liées à la disponibilité des financements persisteront pour un certain nombre d’États, tandis que les besoins élevés en financements nécessaires au service de la dette extérieure par rapport aux réserves de change utilisables constitueront une autre source de risque souverain. Une appréciation soutenue du dollar en 2025 pourrait également augmenter le coût du service de la dette en devises étrangères.