Depuis quelques mois, un pays de la CEDEAO fait la fierté de la Banque Mondiale et d’une institution internationale comme Moody’s.
L’Institution financière relève d’un cran la note du Nigeria pays.
Elle passe de Caa1, crédit très risqué, à B3, crédit risqué. L’agence de notation américaine salue l’amélioration de la situation financière du Nigeria, dont l’économie se porte mieux.
« Les récentes réformes monétaires ont permis d’améliorer la balance des paiements du Nigeria et de regonfler ses réserves de change », applaudit Moody’s. L’inflation demeure élevée mais elle « montre des signes d’accalmie », poursuit l’agence de notation américaine, confiante en la poursuite des progrès sur le front des finances extérieures et du budget, même s’ils sont plus lents, dans un contexte de revenus pétroliers en baisse.
« Accélération de la croissance »
Les réformes, deux dévaluations et la réduction des subventions sur l’énergie, « commencent à porter leurs fruits », s’est félicité le président Bola Tinubu cette semaine, après deux ans de mandat au cours desquels le Nigeria a connu une de ses pires crises du coût de la vie.
Il y a trois semaines, la Banque mondiale avait de son côté salué « la plus forte accélération de la croissance du Nigeria en dix ans », 4,5% pour 2024.
Elle mise sur 3,6% cette année et sur plus de stabilité monétaire. Avec l’amélioration de la note du pays, c’est désormais le coût de la dette nigériane qui devrait s’alléger, grâce à la baisse des taux d’intérêt.
Le Nigeria, pays influent de la CEDEAO, peut compter sur la Banque Mondiale et celle de l’institution internationale comme Moody’s.