L’Éthiopie vient de procéder à une importante innovation au sein de son secteur des transports routiers.
Le pays d’Afrique de l’Est a lancé une nouvelle ligne de bus reliant sa capitale, Addis-Abeba à une autre métropole africaine.
En effet, l’Éthiopie a procédé au lancement d’un nouveau service de bus transfrontalier reliant Addis-Abeba à Nairobi, la capitale du Kenya.
La nouvelle ligne de transport terrestre transfrontalier a officiellement été lancée le dimanche 03 août 2025.
Soulignons qu’il s’agit de la première ligne terrestre directe reliant les capitales éthiopienne et kényane.
Il est à noter que cette ligne de bus reliant ces deux métropoles africaines a été lancée par une entreprise privée de transport terrestre, Abyssinia Luxury Coach.
Le directeur de la société, a déclaré à la BBC que cette initiative mise en place vise à combler une lacune de longue date dans le transport terrestre transfrontalier.
« En raison de la popularité des billets d’avion, il y avait un besoin de transport par bus, et aucun prestataire de services ne répondait à cette demande. Nous avons créé Abyssinia pour combler cette lacune, même si nous n’avions pas prévu à l’origine d’exploiter la ligne Nairobi-Addis », a-t-il expliqué.
« Le prix du billet aller-retour entre Nairobi et Addis-Abeba est de 15 000 shillings kényans (environ 16 000 birrs éthiopiens). Nous facturons 7 500 shillings par trajet », a-t-il par ailleurs fait savoir.
La société de transport a procédé au lancement de cette nouvelle ligne terrestre avec une flotte initiale de huit (8) bixe de luxe mais prévoir de passer à seize (16) d’ici-là.
S’il s’agit d’une initiative salutaire qui permettra de combler un besoin crucial, le ministère de l’Éthiopie en charge des transports, a déclaré n’avoir pas été informé du lancement de cette nouvelle ligne de bus Addis-Abeba-Nairobi.
L’ouverture de cette ligne aurait été faite à son insu. Le ministère a souligné que le gouvernement envisageait d’ouvrir cette ligne terrestre au cours du prochain exercice 2025-2026.
Il a également indiqué que le processus nécessite un accord de coopération, la fixation conjointe des tarifs et d’autres questions diplomatiques entre les deux Etats.