Le Maroc confirme année après année sa suprématie dans l’exportation de tomates au niveau du continent africain.
Avec près de 500 000 tonnes expédiées vers l’Union européenne en 2023, il s’affirme comme le deuxième fournisseur de ce légume du bloc, juste derrière les Pays-Bas.
Ces chiffres publiés récemment par Eurostat témoignent certes d’un léger tassement des volumes exportés (-12%).
Mais ils valident la solidité de cet agrobusiness marocain qui pèse près d’un milliard de dollars de revenus pour le pays.
Preuve de cette emprise grandissante : en 5 ans, les parts de marché de grandes nations productrices européennes comme l’Espagne ou les Pays-Bas ont sensiblement reculé au profit du Maroc.
Portée par une industrie dynamique et des coûts de production très compétitifs, la filière tomate s’impose ainsi comme un fleuron de l’agriculture marocaine.
Avec près de 20% des importations européennes à son actif, le royaume s’affirme comme une puissance incontournable dans ce secteur.
Certains pays, à l’instar de la France ou de l’Espagne, crient pourtant à la concurrence déloyale et à un dumping des prix qui menacerait leurs producteurs.
Mais qu’importe, le Maroc ne risque pas de céder ce lucratif leadership des tomates de sitôt.
Avec l’extension continue des surfaces cultivées en tomates, le perfectionnement des techniques agricoles et un ensoleillement optimal, le pays réunit toutes les conditions pour conforter cette place de leader africain.
À moyen terme, les 10 millions de tonnes exportées constituent un objectif réaliste pour ce nouvel eldorado rouge du continent.
Et ce n’est sans doute qu’un début : le Maroc compte bien asseoir durablement sa domination au sud de la Méditerranée.
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