Elles, on doit les appeler les premières amazones de la population togolaise. Tout comme dans presque tous les pays africains, elles font preuve de beaucoup de résilience et de bravoure.
Avec le peu qu’elles ont, elles arrivent à constituer « une armée puissante » pour sauver de la faim une très grande partie de la population en leur offrant de quoi vivre à des prix très concurrentiels.
Il s’agit bel et bien des amazones revendeuses de nourriture classiques, typiquement togolaises et facilement accessible.
Dans tous les coins de la capitale et des autres villes, elles sont là, prêtes à bondir pour neutraliser la méchante faim qui essaie de détruire les réservoirs aux poches modestes.
Vèyi, Ayimolou, Khom, ou peut-être Kpédjigaou pour les étudiants de l’Université de Lomé spécialement, ce sont là, les armes de ces belles amazones.
Vèyi ou plat du haricot
Communément appelé Azô par les jeunes, le plat du haricot est un plat très accessible à Lomé et vendu le plus souvent par des revendeuses qui sont prêtes à tout pour retrouver leurs clients.
Elles arborent les rues de la ville pour apporter le précieux sésame à ceux qui ont faim moyennant une somme d’environ 200 FCFA.

Ayimolou
Ayimolou en Ewé et Watchè en Tém, le plat mélangé du riz et du haricot est très prisé au Togo et les belles dames revendeuses n’en manquent point pour servir la population dans tous les coins.
Au départ, commerce des femmes musulmanes, la vente d’ayimolou s’est démocratisé peu à peu. Aujourd’hui, ces revendeuses viennent de partout et sauvent énormément de personnes de la faim surtout à midi à l’heure de la pause dans les services.

Khom
Plat à base de la farine fermenté du maïs ou d’autres céréales, le Khom est aussi très consommé à Lomé et surtout par les jeunes célibataires dans la soirée avant de retrouver le lit.
Les revendeuses de ce plat se distinguent aussi par leur bravoure (avec notamment la complexité de la réalisation de ce plat) et leur accessibilité quotidienne dans tous les coins pour sauver la population de la fin.

Kpédjigaou (plat à base de la farine de haricot)
Ici, c’est un clin d’œil spécial à ces nombreux étudiants qui n’eût été la présence de ce plat à l’Université de Lomé, ne se seraient pas sortis d’affaires aussi facilement.
La revendeuse de Kpédjigaou de l’espace Gayibor auparavant derrière la Faculté des Sciences de la Santé, a sauvé énormément d’étudiants de la faim avec son produit. Avec 200 FCFA, nombreux étaient sûrs de tenir jusqu’au soir en prenant deux belles roulettes de Kpédjigaou.

Pour toutes ces femmes revendeuses de ces différents plats, cet article est un hommage qui leur est rendu pour tout le travail quotidien qu’elles abattent pour éviter que de nombreuses personnes soient affamées.
Mesdames, vous êtes de vraies amazones, d’incroyables femmes résilientes et courageuses. Suivez les actualités en intégrant notre canal Telegram ICI.