Ce mardi 22 avril 2025 a eu lieu le lancement officiel des travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong, en présence du représentant du chef de l’État, Monsieur Barry Moussa Barqué, Président du Sénat, qui a procédé à la pose du premier panneau.
Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre du Projet Régional d’Intervention d’Urgence en Matière d’Énergie Solaire (RESPITE).
La centrale, d’une capacité de 25 MWc avec un système de stockage de 36 MWh, produira plus de 52 114 MWh et permettra d’éviter près de 33 600 tonnes de CO2 par an.
La centrale solaire photovoltaïque desservira 28 942 ménages (environ 145 000 personnes) dans la ville de Dapaong.
Financé par la Banque Mondiale à hauteur de 60,5 millions d’euros, ce projet ambitieux est mis en œuvre par le Ministères des Mines et des Ressources Énergétiques avec l’AT2ER (Agence Togolaise d’Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables) comme maître d’ouvrage délégué, et le groupement TBEA International Engineering– TBEA Sunoasis pour la construction.
Le démarrage effectif des travaux est prévu pour mai 2025, avec une durée d’exécution de 13 mois.
La construction de la centrale photovoltaïque de Dapaong participe pleinement à l’objectif national de porter la part des énergies renouvelables à 50% de la capacité installée dès 2025, tout en contribuant à l’ambition d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.
Le ministre délégué auprès du ministre des Mines et des ressources Énergétiques, Mawusi Kakatsi, a souligné lors de la cérémonie que « c’est un projet à la croisée des ambitions économiques, de souveraineté énergétique et de développement durable. Sans électricité, pas de santé, pas d’éducation, pas d’industrie et donc pas d’emploi ».
Le projet s’intègre dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment dans l’axe 3 qui vise à moderniser le pays et à renforcer ses infrastructures.
Plus précisément, il contribue aux objectifs P5 (électrification universelle) et P27 (augmentation de la capacité de production électrique), essentiels pour atteindre la couverture universelle en énergie d’ici 2030.