Le fléau de la grippe aviaire est au centre des discussions dans la capitale togolaise Lomé. Depuis le mercredi 17 avril 2024, la capitale fait lieu de rencontre entre les experts africains venus de 47 pays.
Cette rencontre, une idée de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aura pour vocation de mettre en lumière les moyens efficaces pour contrer le mal.
Sur trois (3) jours, ces experts évalueront les outils d’investigation dans un cadre de partage d’expérience.
Pour Ouédragogo Romain Hilaire, représentant de l’OMS au Togo, « Les protocoles qui seront élaborés ici permettront d’améliorer nos capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir les éventuelles épidémies sans générer des crises sanitaires majeures ».
L’objectif, in fine, est de donner la possibilité aux pays affectés de disposer des dispositifs adéquats en vue de protéger efficacement leur communauté.
Une implication active du FAO
Dans une étude de cas publiée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 20 pays de la région d’Afrique sub-saharienne font face à la grippe aviaire.
Au Togo, l’instance a entrepris des actions parmi lesquelles :
- Un appui aux missions de surveillance active dans les marchés de volailles vivantes et l’organisation d’une formation de 18 formateurs sur les mesures de biosécurité et les bonnes pratiques d’Élevage.
- Également, la FAO a formé 43 auxiliaires d’élevage, dont deux femmes, sur la surveillance communautaire pour améliorer l’alerte précoce en vue de la détection et de la réponse rapide aux maladies.
Une démarche déjà entamée par le Togo
De 2007 à 2018, le Togo a été affecté par la grippe aviaire près de cinq fois successives. Face à cet imminent ravage avicole, le pays a établi un plan de riposte validé par la FAO.
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