Au Togo, l’Office du Baccalauréat vient d’annoncer un important changement dans la délivrance des documents que sont les relevés et les attestations.
Concrètement, selon le communiqué officiel de l’office, les copies des relevés de notes et attestations du baccalauréat ne pourront plus être légalisés.
Pour rappel, lorsqu’on avait besoin de faire un dépôt avec ces pièces, il fallait faire des copies des originaux et ensuite les légaliser.
Ce qui ne va plus être possible à partir de janvier 2026. Dorénavant, l’Office du Baccalauréat va délivrer, à la place, des duplicatas contre la somme de 1000 francs CFA.
Comment obtenir les duplicatas des relevés et des attestations auprès de l’Office du Baccalauréat ?
Une nouvelle procédure a été prévue pour que les bacheliers puissent obtenir leurs duplicatas.
Premièrement, ils auront besoin d’une copie simple de leur acte de naissance. Dans les faits, il n’y aura pas besoin de légaliser la copie de l’acte de naissance.
Deuxièmement, ils devront présenter une copie simple, encore une fois, de leur attestation ou relevé de notes original, suivant le duplicata, qu’ils souhaitent recevoir.
Enfin, ils devront s’acquitter d’une quittance de 1.000 francs CFA par document, payable directement à la caisse de la direction générale de l’Office du Baccalauréat.
Pourquoi un tel changement de procédure ? Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a répondu à la question à travers un communiqué en date du 19 juillet 2025.
Aux termes du communiqué, la nouvelle procédure vient répondre aux préoccupations concernant la falsification des diplômes et des attestations.
En effet, les autorités togolaises auraient constaté une augmentation des cas de fraude documentaire.
Cependant, les étudiants n’ont pas à s’inquiéter pour la période de transition avant janvier 2026.
Toujours selon le communiqué du ministère, pendant cet intervalle de temps, « les attestations et relevés de notes continueront à être délivrés selon les modalités habituelles ».
Pour finir, les autorités ont remercié le public pour sa compréhension face à ces changements nécessaires à la modernisation du système éducatif.