La pauvreté recule au Togo à en croire les données de l’INSEED publiées sur le site de la présidence de la république togolaise.
En 2021, la proportion de personnes pauvres à la fois monétairement et non monétairement était de 20 %. Ce chiffre était de 25,3 % en 2018.
La pauvreté monétaire désigne les faibles revenus des ménages. Elle concerne les personnes qui n’ont pas assez d’argent pour couvrir leurs besoins essentiels.
A contrario, la pauvreté non monétaire concerne le manque d’accès aux services essentiels comme l’éducation, la santé et l’eau potable.
Cette amélioration a été annoncée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) le 13 décembre 2024.
Les données proviennent du cinquième recensement général de la population et de l’habitat réalisé en 2022 ainsi que de la seconde enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, menée entre 2021 et 2022.
La pauvreté monétaire a baissé au fil des années. En 2015, elle touchait 55,1 % de la population. En 2018, ce taux est passé à 45,5 %, puis à 43,8 % en 2021. Une diminution de plus de 11 points a été enregistrée en six ans.
La pauvreté non monétaire a également reculé. En 2018, 37,1 % des ménages étaient concernés, alors qu’en 2021, ce pourcentage est tombé à 28,9 %, soit une baisse de 8,2 points.
Cependant, les disparités régionales restent importantes. La région des Savanes enregistre toujours les taux de pauvreté les plus élevés, tandis que le Grand Lomé présente les taux les plus faibles.
Malgré les progrès réalisés, des efforts restent nécessaires pour réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie, notamment dans les régions les plus touchées.