Le Togo poursuit sa dynamique de développement économique. Tout du moins c’est ce qu’il est facile de comprendre avec l’annonce d’un nouveau prêt de 15,9 milliards de francs CFA (26,55 millions de dollars).
Ce dernier a été accordé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un pojet bien précis.
En effet, cet apport de fonds vise à soutenir le Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo) entré dans sa deuxième phase.
Il s’agit d’une initiative ambitieuse lancée pour réduire la dépendance aux importations alimentaires et stimuler l’investissement dans des filières agricoles stratégiques.
Le PTA – Togo ; un projet qui attire les investissements
Le PTA-Togo, qui cible notamment les cultures de riz, maïs, soja, sésame, noix de cajou et l’élevage de poulets de chair, entre dans une nouvelle ère.
Wilfrid Abiola, responsable des opérations de la BAD au Togo, souligne que cette phase se concentrera sur « la construction et l’opérationnalisation du parc agro-industriel » ainsi que sur le développement d’infrastructures essentielles.
L’objectif à terme est donc de créer un environnement propice à l’implantation d’entreprises privées, catalyseur de croissance économique.
Ce nouveau financement s’inscrit dans la continuité des efforts déjà entrepris. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) avait précédemment alloué 30 milliards de francs CFA à ce projet, témoignant de l’intérêt croissant des institutions financières pour le potentiel agricole togolais.
Le PTA-Togo vise à générer une plus grande valeur ajoutée à travers la production, la transformation et l’exportation de produits agricoles, tout en promouvant l’inclusion sociale et la protection de l’environnement.
L’approche adoptée repose sur le développement d’agropoles et l’utilisation de mécanismes de financement innovants, notamment les partenariats public-privé.
Avec ces nouveaux fonds, le Togo renforce sa position comme pôle d’attraction pour les investissements dans le secteur agroalimentaire en Afrique de l’Ouest.
Cette stratégie de développement, axée sur la modernisation de l’agriculture et la transformation locale, pourrait bien servir de modèle pour d’autres pays de la région cherchant à renforcer leur sécurité alimentaire et à stimuler leur croissance économique.